Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles médicaux ou des Allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez et de tout autre fait important au sujet de votre santé. Les femmes devraient mentionner si elles sont enceintes ou si elles allaitent. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.
Anomalies du rythme cardiaque : la prise de l'escitalopram peut entraîner une anomalie du rythme cardiaque, surtout à des doses plus élevées. Votre médecin pourrait surveiller votre fréquence et rythme cardiaques de temps à autre au moyen d'un examen appelé une électrocardiographie. Les personnes qui ont des antécédents d'un trouble du rythme cardiaque désigné allongement de l'espace QT ne devraient pas employer ce médicament. Si vous souffrez d'une Insuffisance cardiaque congestive, d'un ralentissement du rythme cardiaque, si vous courez le risque d'avoir un faible taux de potassium ou de magnésium en raison de certaines affections ou de la prise de certains médicaments qui influent sur le rythme cardiaque (par ex. l'Amiodarone, le Sotalol) vous devriez discuter avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, comment votre affection pourrait influer sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Arrêt du médicament : il ne faut pas mettre fin subitement à la prise d'escitalopram en raison du risque de symptômes liés à l'arrêt du traitement (des étourdissements, des rêves inhabituels, un engourdissement, des sensations de choc électrique, une agitation, de l'anxiété, de la difficulté à se concentrer, des maux de tête, des tremblements, des nausées, des vomissements et des sueurs). Il est recommandé de réduire graduellement les doses sur une certaine période de temps. Si vous songez à cesser la prise de ce médicament, demandez à votre médecin ou au pharmacien comment procéder sans danger.
Comportement suicidaire ou agité : les adultes et les enfants qui emploient ce médicament peuvent ressentir de l'agitation (de l'impatience, de l'anxiété, de l'agressivité, des émotions fortes et avoir le sentiment de ne pas être eux-mêmes), ou ils peuvent vouloir se faire du mal ou faire du mal à quelqu'un. Ces symptômes peuvent se manifester plusieurs semaines après le début du traitement ou lors d'une modification de la dose. Les personnes qui prennent ce médicament doivent être suivies de près par leur médecin, en cas de changements émotionnels et comportementaux.
Crises épileptiques : si vous avez des antécédents de convulsions, votre médecin devrait vous suivre de près pendant que vous prenez l'escitalopram. Si des convulsions se produisent, cessez la prise du médicament et communiquez avec votre médecin.
Diabète : si vous avez le diabète, votre médecin devrait vous suivre de près pendant que vous prenez l'escitalopram, car ce médicament peut modifier l'équilibre du taux de sucre sanguin (le faire monter ou le faire descendre).
Fonction hépatique : en cas de fonction hépatique diminuée, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Fonction rénale : si vous avez une insuffisance rénale grave, votre médecin devrait vous suivre de près pendant que vous prenez ce médicament.
Manie : l'escitalopram peut provoquer l'activation de la manie. Cela signifie que les personnes prédisposées à la manie peuvent devenir plus susceptibles de subir un nouvel épisode de manie. Si vous avez des antécédents de trouble maniaque ou bipolaire, votre médecin devrait vous suivre de près pendant que vous prenez ce médicament.
Troubles liés aux saignements : d'autres médicaments appartenant à la même classe que l'escitalopram peuvent causer des hémorragies cutanées. Toute ecchymose ou tout saignement inhabituels doivent être rapportés au médecin, surtout si vous prenez des médicaments qui ont un effet sur les plaquettes (cellules sanguines qui aident le sang à coaguler). Ces médicaments incluent l'Aas, le Clopidogrel, le Dipyridamole, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (tels l'ibuprofène et le naproxène) et certains médicaments antipsychotiques.
Grossesse : l'innocuité de l'escitalopram durant la grossesse n'a pas été établie. On a signalé des effets négatifs possibles chez les bébés nés de femmes enceintes qui ont pris de l'escitalopram durant le dernier trimestre de la grossesse. Certains bébés ont dû être hospitalisés plus longtemps et ont eu besoin d'une assistance respiratoire et d'une alimentation par sonde.
De plus, les bébés ont eu des symptômes tels qu'une difficulté à respirer et à s'alimenter, des convulsions, une raideur musculaire, des pleurs constants et une agitation. Les médecins et les femmes enceintes devraient soigneusement étudier les avantages et les risques associés à toutes les options de traitement. Si une grossesse advient pendant que vous utilisez ce médicament, prenez contact avec votre médecin immédiatement.
Allaitement : il a été confirmé que le médicament citalopram, qui ressemble à l'escitalopram, passe dans le lait maternel. Si vous employez l'escitalopram pendant que vous allaitez, votre bébé pourrait en ressentir les effets. Consultez votre médecin pour savoir si vous devriez continuer l'allaitement.
Enfants et adolescents : l'innocuité et l'efficacité de l'escitalopram chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Le médicament pourrait causer des changements émotionnels et comportementaux, par ex. des pensées ou des comportements suicidaires.